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Photo du rédacteurKatia Garcié

Apprendre à gérer sa charge mentale et se débarrasser de son stress avec la sophrologie


Les vacances sont déjà terminées, vous avez, peut-être, déjà repris le travail, le rush de la rentrée scolaire arrive, il faut tout mener de front, vite, toujours plus vite et surtout sans rien oublier...

Mais...notre cerveau peut-il vraiment supporter de faire toutes ces tâches en même temps ?


Notre cerveau ne traiterait en réalité qu'une seule tâche à la fois

Avec le développement de la neuro-imagerie fonctionnelle qui permet de visualiser l'activité cérébrale d'un sujet en temps réel, les scientifiques se sont rendus compte que lorsque nous pensions mener de front une multitude de tâches en même temps, notre cerveau ne traitait en réalité qu'une seule tâche à la fois, que l'on soit un homme ou une femme.


"Pourtant je peux marcher, parler et respirer en même temps ?"


En effet, vous avez tout à fait raison : notre cerveau peut tout à fait mener plusieurs tâches en parallèle, mais à une condition : que certaines de ces tâches soient automatisées, comme la marche ou la respiration que nous accomplissons, la plupart du temps en mode "pilote automatique".


Le reste du temps, si une personne réalise deux actions un peu complexes en même temps, par exemple, téléphoner à quelqu'un tout en rédigeant un mail, ses deux lobes frontaux vont "s'allumer" simultanément, chacun traitant l'une des deux tâches.

De l'extérieur, la personne aura l'air de traiter les deux activités en même temps. Mais, en réalité, son cerveau sera simplement en train de passer rapidement d'une tâche à l'autre, mettant la première en attente pour se concentrer sur la deuxième et inversement, dans un va-et-vient incessant.


Grâce au lobe préfrontal, les informations concernant la seconde tâche sont stockées en mémoire courte pendant que la première tâche est traitée, puis inversement lorsque la personne se concentre sur la seconde tâche.


Notre cerveau n'est pas capable de faire plusieurs choses à la fois

Quand nous sommes submergés de travail et d'activités, notre cerveau ne fait que jongler rapidement d'une tâche à l'autre, perdant le fil à chaque fois de ce qu'il était en train de faire. Ces va-et-vient incessants sont en réalité très couteux pour notre cerveau et épuisent nos capacités attentionnelles.

Au final, cela nous rend moins efficace et plus susceptibles aux oublis et aux erreurs.


L'attention, une ressource limitée

L'attention est notre capacité à supprimer ce qui nous distrait et à sélectionner des stimuli, des souvenirs ou des pensées adaptées à la situation à laquelle nous sommes confrontés pour répondre à un objectif précis.

Sans ce mécanisme, nous serions submergés par toutes les informations qui nous parviennent de l'extérieur à chaque instant. Et lorsque trop d'informations nous parviennent cette attention peut être "débordée" et ne plus arriver à trier les informations qui arrivent.


La mémoire de travail ou mémoire à court terme

Cette mémoire à court terme ne retient les informations que pendant un temps bref, par opposition à la mémoire à long terme, que nous utilisons pour retenir des informations pendant toute notre vie (le souvenir du premier flirt, Paris est la capitale de la France, ...).


La mémoire à court terme permet de maintenir à la conscience des informations pour pouvoir les utiliser rapidement, les manipuler avant de les oublier (retenir un numéro de téléphone avant de le composer, écrire un mail,...). Une fois l'opération effectuée, les informations sont effacées.


Bien évidement, ce système mnémonique est un peu comme un récipient, sa capacité est limité, et si il reçoit trop d'informations, il peut aussi débordé et ne plus retenir correctement les informations nécessaires à l’exécution des tâches à accomplir.


D’où provient-elle ?

La charge mentale (ou charge cognitive) est l'effort que nous mettons en œuvre pour accomplir une tâche donnée, dans un contexte donnée. Par exemple l'effort de concentration sera plus important lorsque nous devons calculer un pourcentage de réduction sur un article dans un magasin bondé avec des enfants qui crient autour de nous, que si nous le faisons seul au calme.

Et toutes les tâches ne se valent pas : si nous reprenons notre exemple de calcul d'un pourcentage de réduction sur un article dans un magasin, si celui-ci est facile à calculer

(50 %) notre cerveau utilisera moins de ressources cognitives que si il s'agit d’additionner un cumul de réduction sur un prix.


Chacun d'entre nous réagit de manière différente face au stress. La charge cognitive varie donc d'un individu à l'autre. Mais aussi en fonction de l'état dans lequel nous nous trouvons. Si nous effectuons une tâche alors que nous sommes en état de stress et de fatigue intense, nous n'arrivons plus à l'exécuter alors que d'ordinaire elle est facile et habituelle. Dans ce cas, notre mémoire à court terme arrive plus vite à saturation et notre cerveau doit doit réaliser un effort plus important pour nous permettre de réaliser cette tâche.


L'environnement dans lequel nous évoluons peut également perturber nos capacités cognitives (les bruits, les conditions d'éclairage, la température de l'endroit ou nous nous trouvons, les passages et les interruptions intempestives lorsque nous sommes au travail, etc...). Toutes ces informations sont autant de données à traiter pour notre cerveau, et donc de la place en moins dans notre mémoire à court terme pour réaliser nos tâches.


La surcharge mentale


Lorsque dans une situation, la charge mentale est trop lourde, notre mémoire à court terme est trop remplie et il devient difficile, voir impossible de mobiliser des ressources supplémentaires pour réaliser notre tâche.

C'est précisément cet état de surcharge qui provoque de la fatigue et du stress pouvant aller jusqu'au "burn-out" si il persiste trop longtemps.


Il est donc nécessaire de se connaître, d'écouter son corps et de ne pas hésiter à ralentir le rythme afin d'éviter ce piège. Nous pourrons ainsi revenir à nos tâches de manière plus efficaces et reposés.


Quels sont les "outils" de la sophrologie pour réduire une lourde charge mentale ?


La première chose à faire est de vider le trop plein d'informations régulièrement.

Il a d'ailleurs été montré scientifiquement que faire des pauses régulièrement améliore la mémoire à court terme (1), et c'est précisément ici que la sophrologie peut intervenir : aider à faire que ces pauses soient de vrais moment de vide, de relaxation.

Des exercices en pleine conscience, une relaxation dynamique (du 1er degré, abrégée ou non), ou la marche sont tout à fait pertinents pour permettre de se relaxer pleinement.


Par ailleurs, la charge mentale dépendant en immense partie de notre environnement, une des premières mesures à prendre, si on le peut, est de changer notre environnement, afin de le rendre plus calme et plus en cohérence avec le type de tâches à réaliser.


Parfois, des solutions toutes simples peuvent suffire, comme faire changer l'éclairage du lieu de travail pour que les yeux fassent moins d'effort. Il existe d'ailleurs des ergonomes spécialisés qui peuvent aider à améliorer les environnements de travail.


Le sophrologue pourra proposer à une personne qui vient consulter pour optimiser ses performances (par exemple lorsqu'elle se voit confier de nouvelles tâches qui vont lui demander plus de ressources cognitives car toute son attention va être mobilisée) des exercices de visualisation précis pour permettre au cerveau d'intégrer en profondeur la tâche à réaliser.


Au final, il s'agit de bien se connaître, bien appréhender ses points forts et ses limites afin de gérer au mieux sa charge mentale.


Pour en savoir plus sur mon accompagnement à mieux réguler son stress et retrouver la sérénité en quelques séances de sophrologie, je vous invite à cliquer sur le bouton, ci-dessous :


Avec la sophrologie, je vous propose de vous aider, vous guider, vous éclairer dans ce long apprentissage qu'est la connaissance de soi. Vous pouvez prendre RDV pour une première séance en cabinet à Louviers (27) ou, à distance, en visio, à l'aide des liens, ci-dessous :















(1) : The Overflowing Brain : information Overload and the limits of Working Memory,

Torkel Klingberg.

Oxford University Press. La charge cognitive: théorie et applications, de Lucile Chanquoy, André Tricot, et John Sweller. Armand Collin.











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